Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ceux qui refusent de marcher en file indienne

Commentaires

  • beau cri de lucidité et de révolte

  • Un refus que je reçois
    comme un refuge
    pour échapper à l'ordre qui jaillit
    d'un faux ciel
    celui d'où l'on nous somme de pratiquer
    cet alignement
    contre lequel ce vieil indien s'insurge

    Merci Kalima, pour cet hymne au non alignement

  • De quels Geronimo, Malcolm X ou Guevara s’inspirèrent les camarades de Spartacus et les esclaves noirs qui se révoltèrent en Iraq au 8e siècle ? La révolte vient de loin, dit-on, mais principe irréfuté, nul n’a besoin d’ancêtres en matière de révolte.

    Je ne suis décidemment pas réceptif à la révolte littéraire, à son romantisme et à son martyrologue. Et quel rapport entre un inconséquent notoire comme Guevara et Abd-el-Krim ou Louise Michel ? Et si faute d’être archaïque l’ordinateur est dangereux, on en voit ici un danger.

  • Merci Daniel

    Luc, il est de plus de plus difficle de bifurquer hors des sentiers communs, surtout depuis 68 où l'ordre établi et les détenteurs du pouvoir ont compris que pour mieux neutraliser la contestation il valait mieux faire de la marge un produit marachand et une mode.

    Jdal, je crois à l'exsitence d'un gène du désir de justice et de liberté. Comme tout héritage ce gène s'acquiert de manière inconsciencte. Le romantisme d 19ème siècle en est porteur, et c'est en cela qu'on peut trouver une filiation entre Abdelkrim et Rimbaud.

    Quant au Che, il a certes un côté ordurier mais il incarenra toujours à mes yeux cet idéal de justice et de liberé et le refus de la gloire et des fastes du pouvoir.

  • Un gène de la justice et un autre (forcément) de la liberté. En effet, on ne peut que croire à leur existence. Et je n’imaginais pas que Kalima pût y croire. Il n’y pas que l’ordinateur qui est dangereux. Certains discours scientifiques ne le sont pas moins. Si des fils courent de Spartacus à Guevara, celui-ci peut l’avoir tiré, mais celui-là ne l’a pas lancé. C’est nous qui tissons ces fils. Aucun gène ne tiendra jamais lieu de mémoire.

    Au risque de paraître plus vulgaire que Guevara, entre la révolte poétique de Rimbaud et celle politique d’Abd-el-Krim je n’imagine pas le moindre lien. Au risque de paraître un marxiste que je ne suis pas, je n’en imagine pas plus entre les compagnons de Spartacus et ceux du héros rifain. Si l’on n’a pas besoin d’ancêtre en matière de révolte, c’est que celle-ci ne manque jamais de raisons. On a toujours raison de se révolter.

    Et quitte à passer pour un malotru, je soutiens que lorsqu’on prend son temps à une généalogie de la révolte, c’est faute d’en avoir une raison, que l’on ne brode là-dessus que faute de pouvoir lui faire jour.

  • jdal, je me suis trompé dans le choix du mot "gène", je voulais tout simplement dire que le désir de justice et de liberté est inhérent à la condition humaine, ce désir peut être très fort chez certains, faible voire inexistant chez d'autres.
    Pour moi il y a une filiation entre toutes les figures présentes sur cette vidéo dans le sens où ils ont tous, chacun à sa manière, exprimé ce désir.
    Certains d'entre eux, comme le Che, n'ont pas été des anges, mais leur révolte continuera à inspirer tous ceux qui refusent l'injustice et le diktat de l'ordre établi.

  • Je ne pense pas que Kalima croit à l’existence de gènes de l’esprit, des idées ou de la pensée. De tels gènes ne sont que la négation de ce qu’ils sont censés exprimer. Ils ne sont que le pendant de la grâce calviniste, à ceci près que la science les rend moins impénétrables que les voies providentielles. A suivre cette négation, il y aurait des élus, porteurs des bons gènes de la justice et de la liberté, et les autres, porteurs des mauvais du conformisme et de la servitude volontaire. Et ces gènes s’exprimeraient donc quelles que soient les situations. Négation de la pensée et de toute activité historique. Utopie tyrannique.

    Tel n’est pas assurément ce que pense Kalima. La question est de savoir pourquoi nous recourrons à des métaphores biologiques lorsque le discours peine à se soutenir. Quel est ce besoin d’un déterminisme plus convaincant que le matérialisme historique ? N’est-ce pas ainsi le meilleur moyen pour la révolte de se couper les ailes ? Non, il n’y a pas de lien de causalité entre les figures de la révolte. Il n’est pas sûr que Ned Ludd connût Gerrard Winstanley ou que al-Khattabi connût Cochise. Il n’est même pas sûr que les uns fussent des exemples, des symboles pour les autres.

    Donner une cohérence à ses figures n’est pas de la révolte, mais une contemplation de la révolte. Cette contemplation est caractéristique du monde de la communication, qui permet toutes les réactions et n’autorise qu’une action, la réaction, l’action réifiée. Preuve que l’ordinateur est aussi dangereux. Plutôt reconnaître que ce monde s’emploie à empêcher toute révolte et la génétique à en supprimer jusqu’à l’idée. Raison suffisante de se révolter.

  • Contemplation… déjà ça de gagné et c’en est une reconnaissance que ce monde toute révolte et marche selon un modèle modélisant. C’est pas pour rien, je peux me tromper, qu’aucun contemporain ne figure sur la vidéo.

  • salam larbi,
    le seul personnage de la vidéo encore vivant est le mathématicien Russe Grigori Perelman qui a démontré, entre autre, "la conjecture de Poincaré", il a refusé la médaille Fields qu'on lui a decerné en 2006, il boycotte toutes les caméras et médias, il se moque éperduement de tous honneurs, des règles et normes établies par l'establishement concernant la recherche acientifique.

  • en effet. tiens un mathématicien russe d'origine juive qui a su démontré avec brio la conjecture de Poincaré.

    l'équivalent du Nobel de Math ne lui a pas plu apparemment mais il en est quand même titulaire, prime oblige.

  • bon, je ne prendrais pas part à la discussion ? conversation? en cours... Je suis un peu dubitative tout de même devant cette juxtaposition de figures très différentes les unes des autres, mais après tout, pourquoi pas les mettre en lien ?

  • "Donner une cohérence à ses figures n’est pas de la révolte, mais une contemplation de la révolte"

    N'y aurait-il plus que la révolte ?

    Quand toute révolte est récupérée, assimilée, quand le système puise toutes ses modes dans ses marges ... Il demeure quelque chose de réconfortant dans ce type de cri, et puis il est bien plus heuristique et plus efficient qu'on ne croit.

  • "N'y aurait-il plus que la révolte" ? Drôle de question. Quel est son sens ? La suite entend qu'il n'y a plus de révolte possible ! Alors, en effet, il ne reste plus qu'à se réconforter, dans la communication confortable avec son PC. Voilà toute l'efficacité et toute la vérité de ce cri.

  • Les révoltes ? parlons-en !

    Je veux parler des révolutions qu’on peut encore montrer
    Parce qu’elles vous servent,
    Parce qu’elles vous ont toujours servi,
    Ces révolutions de « l’histoire »,
    Parce que les « histoires » ça vous amuse, avant de vous intéresser.
    Et quand ça vous intéresse, il est trop tard, on vous dit qu’il s’en prépare une autre.

    Lorsque quelque chose d’inédit vous choque et vous gêne,
    Vous-vous arrangez la veille, toujours la veille, pour retenir une place,
    Dans un palace d’exilés, entouré de prestige de déracinés,

    Les racines profondes de ce pays, c’est vous parait-il,
    Et quand on vous transbahute d’un « désordre de la rue »,
    Comme vous dites, à « un ordre nouveau » comme ils disent,
    Vous-vous faites greffer au retour et on vous salue.

    Depuis deux cents ans, vous prenez des billets pour des révolutions,
    Vous serez même tentés d’y apporter votre petit panier,
    Pour n’en pas en prendre une miette, n’est-ce pas ?

    Et les « vauriens » qui vous amusent, ces « vauriens » qui vous dérangent aussi, on les enveloppe dans un fait divers pendant que vous enveloppez les « vôtres » dans un drapeau

    Un vieil indien….

  • Bonjour et bravo pour votre espace littéraire !
    Je tiens également à vous informer de la publication du site Alger 88 / avec les revues Algérie Littérature Action et Autre Sud.

    http://www.alger88.varias.info/



    Stéphane Balaÿ et Dominique Balaÿ sont frères. En 1988, ils ont effectué un voyage en Algérie, et ils ont été les témoins de la montée de cette violence qui allait connaître un paroxysme avec les journées d'octobre. Vingt années
    plus tard, l'intention de ce poéme ALGER 88 est de tenter de ressaisir le sens d'un événement qui pour eux n'est pas passé et reste indépassable.
    -------
    Avec les revues Algérie Littérature Action et Autre Sud
    ------
    Pour tout échange de lien, partenariat, demande de publication, reproduction, et pour tout message quelqu'en soit l'objet merci de nous contacter par e-mail : dbalay@varias.info

  • Bonjour,
    Après avoir entendu le poème , et après avoir lu les commentaires, je dirais ceci :
    1-il y a des personnes amnésiques , ou il font semblant d'oublier..

    2-Dénigrer l'auteur d'un blog , c'est vouloir le faire taire
    3-assaciner la mémoire d'un juste ...oui..!!
    4-oublier le génocide de tout un peuple est synonime de tolérance..c'est la mode
    4-s'i l'auteur du blog avait parlé de la mémoire du couscous , il recevrait des commentaires élogieux.
    4-assaciner la mémoire d'un juste ...oui..!!

    Je ne sais pas compter jusqu'à 5..je dois revoir mes cours d'histoire pour combler les lacunes de mon ignorance

    Et quoi encore : il est intedit de rendre hommage à des hommes qui nous ont appris comment refuser , l'injustice, la misère, le mensonge ?...oui tous les mensonges.

  • En ces temps de mascarades pré-olympiques... d'autres "compétitions" se jouent notamment la "lutte" pour la survie d'un peuple qui crève sous le regard quasi indifférent de la scène ou dois-je dire mascarade, internationale...
    Entendez-vous les cris de cette lutte incessante d'une "espèce" qui ne veut s'éteindre ?!


    Amicalement,

    Brûlure filante... plus brûlée et filante que jamais....

  • J'ai apprécié !

  • salut kalima ou c'est mieux de dire:salam kalima
    je suis une fille arabe et precisemment de maroc de casablance.
    un ami m'a donné l'adresse de votre blog:c'est stephane et je le remercie pour ça car j'ai trouvé que votre blog apporte bcp de choses.
    pour le poeme c'est magnifique.
    je vous souhaite une bonne continuation.

  • merci Madiha et bien le bonjour à Casablanca

  • Les lâches sont les pires salauds...

Les commentaires sont fermés.