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Deux siècles de bavardage

18ème siècle : Feuilletant "la Mécanique céleste", Napoléon fit remarquer à Laplace qu'il n'y était nulle part fait mention de Dieu. "Je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse", rétorqua le savant. Laplace affirmait alors que grâce à la science on pouvait tout expliquer. Pour lui : "Nous devons donc envisager l'état présent de l'univers comme l'effet de son état antérieur, et comme la cause de ce qui va suivre. Une intelligence qui pour un instant donné connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent, si d'ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l'analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l'univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, et l'avenir comme le passé serait présent à ses yeux. " 20ème siècle:  En 1986, Sir James Lighthill, physicien de renommée mondiale, déclara devant une réunion de la Royal Society et de la British Academy : " Nous voulons collectivement présenter nos excuses pour avoir induit en erreur le public cultivé en répandant, à propos du déterminisme des systèmes qui satisfont aux lois newtoniennes du mouvement, des idées qui se sont, après 1960, révélées incorrectes." Entre ces deux déclarations, et durant deux siècles, il y a eu beaucoup de bavardages

 

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