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Le langage de la nature

Epur mon cher Galilée, la nature ne parle pas, mais begaye dans un langage mathématique.

Au commencement était le verbe, mais un verbe torturé, tortueux qui échappera à jamais à tout instrument de mesure, sauf au souffle du poète, ce géomètre arpenteur de nos espaces cachés.


 

Commentaires

  • Bon désolée je voulais mettre ta note à la suite de la mienne et j'ai fait l'inverse et en plus je n'arrive pas à la supprimer.
    T'aurais pas une idée?

  • Fallait-il évoquer la sidérale haleine
    D'un train qui sans arrêt trouait l'air de la plaine ?
    Fallait-il essayer de nommer son trajet ?
    Alors que dans le souffle, le vent qu'il déplaçait
    Nos cheveux emmêlés, nos hardes écartelées
    Pouvait se lire la carte des pays traversés.
    Et pour ceux d'entre nous qui s'étaient allégés
    Il suffisait parfois d'un peu taper du pied
    Pour décoller
    Pour survoler la scène
    Pour entendre l'idée
    Pour savoir ce qui mène
    Et se laisser porter.

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