Un monde flexible
Pour comprendre certains enjeux de la réforme du code de travail (le CPE), il faut lire ou relire "le travail sans qualités" de l'écrivain Richard Sennet, professeur à la London School of economics, qui est aussi historien, musicien et romancier.
L'auteur explore les effets de la nouvelle économie. Il part d'observations de cas concrets pour mettre en évidence les oppositions entre deux mondes de travail, un monde disparu, celui des entreprises "classiques" rigides et hiérarchiques mais propice à développer les solidarités, les engagements mutuels qui nécessitent le long terme pour mûrir, et le monde nouveau des restructurations des entreprises, où le court terme, l'insécurité et la précarité sont la norme.
R. Sennet analyse, à travers des situations concrètes et des "tranches de vie", comment la trajectoire des individus est devenue floue. Il démontre comment certaines valeurs ont perdu leur sens traditionnel, la difficulté pour un travailleur de développer et affirmer son caractère lorsque la flexibilité et la précarité le privent de tout repère.
Le mot carrière a perdu son sens habituel puisque le capitalisme nouveau renvoie le travailleur d'un type de travail à un autre, il le prive de tout "itinéraire identifiable". Dans un monde qui privilégie l'immédiat, il est de plus en plus difficile de construire des liens de confiance, d'amitié et de loyauté, de développer des liens sociaux et de favoriser les engagements mutuels et les solidarités.
Il est plus facile de manipuler, de soumettre et d'asservir un groupe de travailleurs précarisés, isolés sans liens de solidarité et peu aptes à l'engagement.
"le travail sans qualités" est à lire pour l'originalité de l'éclairage et la finesse de l'analyse. L'auteur s'appuie habilement sur les penseurs classiques (Virgile, Rousseau, Locke, Voltaire, Smith, Weber, ...) sans être rébarbatif. Et avec les parcours de vie que raconte l'auteur, le livre se lit comme un roman.
Commentaires
GASPILLAGE DE VIE
Quelle idée d'être partisan de l'esclavage
Quelle que soit l'étiquette de ce paysage
Enchaînées par les désirs de l'avidité
Les ombres s'épanouissent dans le travailler
Combien pour un kilo de poussière sans valeur
Des mois et des années par journées de huit heures
Tout cela pour n'accumuler que des chagrins
Et des petits divertissements très mesquins
Gîte et couvert constituent les besoins primaires
Le reste se nomme totalement superflu
Pour ces bricoles elles vont égarer la lumière
Et se perdre dans des marécages inconnus
Dans leur faiblesse elles magnifieront ce néant
Elles vous diront qu'il est foutrement important
Elles mourront en constatant qu'il n'était que vent
Et qu'elles n'ont fait que dépenser ce précieux temps
L'existence est bien faite, à chacun son désir
La lucidité permet de s'épanouir
Les délires de la pensée très conditionnée
Satisfont le troupeau des ombres aliénées
Et dans les cavernes de leur psychique anxyogène
Elles empilent leurs trésors d'émotions malsaines
Qui n'ont de réalité que dans l'illusion
Hallucination de leur mental champignon
Merci Kalima pour cette solidarité .
Merci d'insister sur les liens de confiance , de loyauté , sur le développement ,l'épanouissement de tous .
"No future" comme l'écrivaient, le chantaient, le criaient les punk... n'est pas "mort" et il n'a pas besoin de fards ni de grimage grossièrement sombres.... il l'est déjà assez comme cela !
Serais-je cynique en disant déjà "no present" ?!
Attention à ne pas faire du passé une situation idyllique, si dans le passé l’entreprise développait une solidarité, c’était aussi en partie dans un mode de survie, en réaction aux conditions de travail extrême. La précarité n’est pas synonyme de dégradation des conditions de travail et n’interdit aucune solidarité extra professionnelle, je pense même qu’elle permet de prendre de la distance face à l’objet travail. Il faut accepter l’idée que le mode de fonctionnement qui pré-existait (carrière dans la même entreprise,…) est révolu et que le rapport au travail doit évoluer, il faut relire les textes d’Anna Arendt sur le sujet.
Ne te formalise pas c’est mon coté poil à gratter ;-)
Il ne s'agit pas, bien sûr, de regretter le passé, mais de remettre l'homme là où il doit être : au centre de tout ! Toute activité humaine doit avoir pour but le bien-être ( le bonheur est sans doute un trop grand mot, et c'est bien dommage ) du plus grand nombre de gens possibles ; or, on n'entend que "croissance" "profit" ... et le travailleur passe peu à peu au statut d'esclave qui doit enrichir ses maîtres au lieu de participer au bien-être de la communauté ... Il y perd ses repères, le goût de vivre, il ne lui reste plus qu'à s'abrutir avec le nouvel opium des peuples, la télé.
Metalogos ,
si tu vivais dans une situation précaire en ayant à charge des enfants , serais tu aussi décontracté ?
Merci à Marianne Kipleur pour son rappel.
"l'homme est la mesure de toute chose" mais je sais plus qui l'a dit : un philosophe grec je crois.
Jean > Il me semble parfois intéressant dans un débat de jouer l’avocat du Diable, le comportement consensuel qui sévit sur les blogs ne permet malheureusement pas de sortir des archétypes et des clichés. La règle du jeu serait non pas que tu t’en prennes à moi (à priori tu ne connais rien de mon statu), mais que tu apporte une argumentation qui dépasse le ressenti. Donc, puisque tu m’en donne l’occasion, j’enfoncerai le clou dans cette discussion sur la précarité en disant qu’il vaut peut être mieux une mobilité ascensionnelle qu’une stabilité stagnante.
Nous sommes passés, en trente ans à peine, d'une société plutôt immobiliste, où les gens se mariaient, travaillaient, vivaient et mouraient là où ils étaient nés, ils avaient le sentiment d'appartenir à une communauté, et cela compensait un peu au quotidien les énormes difficultés de la vie quotidienne ( voir Zola ) à une société de la mobilité, où l'on choisit ( ou pas, parfois certains subissent ) de changer de région, de pays, de travail , de famille... C'est excitant, c'est intéressant, cela demande de l'énergie et oblige à évoluer, et je suis pour ce monde-là mais cela n'est viable que si chacun a une petite chance de vivre simplement, dignement, sans être jetable ni pressurisé... Ce sont bien là les limites de la précarité, l'homme contemporain est trop seul pour y résister !
Kalima > Ce mode d’organisation que tu critiques pour sa capacité à favoriser la délitescence des liens, n’est que la conséquence nécessaire à une adaptation à de nouvelles règles de fonctionnement des marchés. Il faut faire avec, ce qui suppose de revoir notre façon de vivre le travail et l’entreprise et une présence de quelques semaines suffit à tisser des liens. Je ne fais pas l’apologie de ce type d’économie, je dis simplement que ce n’est pas en étant constamment en opposition avec un système que nous parviendrons à nous y intégrer pour y apporter notre humanité.
L’analyse de MarianneKipleur me semble réaliste, le monde change et il faut changer avec lui pour l’infléchir de l’intérieur..
Un autre aspect :
l'évolution du contrat
L'entrepreneur a tout fait pour s'attacher le salarié
(à une époque où celui ci préférait être journalier et travailler quand il le souhaitait)
Depuis les temps ont changé
c'est la flexibilité qui est souhaitée
et ce que possédait la classe fruste
qui est dévalorisé
à savoir
le bon sens (diqualifié par la science)
la force physique (par la machine)
Dernière étape
isoler chacun dans sa "micro entreprise"
(+ "micro crédit")
...je vais aller vomir dans le jardin
Luc
du fagot des Nombreux
metalogos :
je ne m'opposais pas à toi, je regrette ma maladresse qui a pu te faire croire cela .
Je voulais simplement exprimer qu'il nous est facile de parler de précarité quand nous n'en souffrons pas personnellement .
Oui , je ne connais pas ta situation ,mais j'ai du mal à croire que tes phrases si "détendues " à ce sujet , peuvent être celles d'une personne en situation de précarité !!
Enfin , la nouveauté , un monde nouveau , de nouvelles règles , je ne crois pas du tout que ce soit un critère de qualité .
La qualité , c'est ce qui peut épanouir , grandir , rendre heureux et tout ce qui contribue à créer et maintenir cela .
Que la mondialisation et le capitalisme libéral, aient modifié la conjoncture , c'est certain , et cela va certainement aller en s'accentuant . Mais ...faut il le porter au nues ou faut il le regretter ?
Les travailleurs sont ils rétrogrades , coupables d'immobilisme en voulant préserver un minimum de qualité de vie ?
Qui est coupable ?
Ceci dit , excuse moi si je t'ai vexé , ce n'était pas mon intention . Je regrette .
Jean > pas de problème, et j’avoue que ma tendance à provoquer peut parfois irriter.
Si j’aborde le sujet avec désinvolture c’est qu’il me semble important de sortir d’un discours de critique systématique. Il faut prendre conscience que nous sommes confronté à un « désenchantement » : nous sommes entrain de passé de l’hétéronomie (de règles sociales qui nous était dictées par la société, par l’usine, par la caserne et la salle de classe..) qui formataient nos actions et nous maintenaient dans une certaine forme de soumission bêlante, à l’autonomie avec tous ce que ça suppose de mise en cause, d’instabilité et d’angoisses.
La balle est chez nous, c’est à nous individus de réenchanter le monde, de tisser les liens qui permettent de maintenir la cohésion du groupe tout en respectant les choix individuels…il y a du pain sur la planche.
"Il faut que je diminue afin qu'il puisse croitre"
oui
il n'y a pas dans l'absolu
de déclin
encore moins de progrès
(cette notion pétrie d'orgueil)
Même la barabarie est un concept tout à fait relatif
faut il transformer ce monde en musée
ou
accepter de mélanger le jeu
et redonner
Luc
dfdn
kalima,
avant de croire et de prétendre, essaie donc au préalable de démontrer que tu es l'auteur de tes actes.....
une cellule d'un corps humain effectue 20 000 opérations par seconde.
il y a 86 400 secondes par jour
un corps humain contient des milliards de cellules (qui a le chiffre approximativement exact?)
gmc te trouve un peu présomptueux de te croire capable d'effectuer 1 728 000 000 fois x milliards d'opérations par jour (de plus, ceci ne concerne que l'activité physique).
juste une précision: tu en contrôles effectivement quel pourcentage? (donne une réponse grosso modo, ne t'oblige pas à faire dans la précision)
car ceci est le reflet approximatif mais approchant de l'activité journalière de ce corps que tu dis tien (gmc croit se rappeler que tu fréquentes assidûment les mathématiques)
tu commences à appréhender ou pas?
on peut élargir le débat à l'activité neuronale aussi si quelqu'un a des données chiffrées....
voilà replacée à sa juste dimension la prétention égotique de disposer d'un quelconque pouvoir, semble-t-il....à moins qu'un volontaire ait des prétentions affichées qu'il puisse démontrer....en ce cas, on l'écoutera bien volontiers....;-)
pour luc,
"il faut que moi diminue pour qu'IL puisse croître dans ce que j'appelais moi"
" gmc " , toi qui a le toupet d'oser parler de toi même à la troisième personne , comment peux tu oser dire à Kalima qu'il est présomptueux ?
Je reconnais que tu es intelligent , instruit , que ton raisonnement est souvent très juste , je comprends que tu es conscient de tes qualités , mais cela ne doit pas t'empêcher de voir que tu es comme tout le monde , pas plus .
Ta prétention à regarder de haut comme tu le fais en permanence est étonnante !
Ton jugement envers les femmes , déja , à lui seul , montre à quel point , malgré toutes tes capacités , tu es loin du niveau extraordinaire où tu crois être .
J'apprécie tes qualités , j'apprécie souvent tes analyses , mais , par pitié , sois plus modeste !!!
Vois que tu es comme tout le monde !
métalogos ,
je suis heureux que ma maladresse soit pardonnée .
Entre personnes de bonne volonté , tout peut être résolu .
Mais ...
"....nous sommes entrain de passé de l’hétéronomie qui formataient nos actions et nous maintenaient dans une certaine forme de soumission bêlante, à l’autonomie ...."
Je crains fort que la situation actuelle , non seulement ne conduise pas à l'autonomie , mais pousse les travailleurs au défaitisme , à l'abandon , à la soumission , à la docilité ..
Déjà , regarde le nombre de érémistes et de chomeurs qui ne cherchent pas ou plus de travail .Vois le nombre en constante augmentation des personnes qui s'adressent aux restaurants du coeur .... Ce n'est pas vers l'autonomie que nous allons , je le crains .
Je suis tout à fait d'accord avec toi pour vouloir aller vers une société qui permet de ..."réenchanter le monde, de tisser les liens qui permettent de maintenir la cohésion du groupe tout en respectant les choix individuels…"
Mais des conditions de respect du travailleur sont un préalable à cela , on ne s'épanouit que si un minimum de conditions matérielles sont là .
Je te souhaite une bonne journée et te remercie encore pour ton ouverture malgré ma maladresse ..
kalima,
la poésie ne parle que du présent car il n'y a rien de plus que cet unique instant qui au moment où tu lis cette phrase se trouve être le plus beau moment de ton existence.
à chaque instant par ailleurs, il en va de même.
tu ne sauras jamais dépasser cet instant, seule l'intoxication mentale te fait croire qu'il existe un hypothétique avenir, alors même que le temps n'est qu'une projection de la pensée.
et si tu veux participer à l'écriture, il te faut être, c'est-à-dire, naître à ce que tu es; pour cela, il te faut abandonner la chrysalide - enveloppe corps+mental- à laquelle tu t'identifies abusivement et qui limite les possibilités d'écriture.
c'est dans l'abandon des projections que se révèle le réel.
les projections ne sont que rêves et illusions, de la poussière.
ose donc te poser sur la paume du Souffle...
"gmc"
il y a beaucoup de vérité dans ce que tu écris , je reconnais dans tes phrases que nous avons des sources communes .
Mais ...deux choses :
1) "...seule l'intoxication mentale te fait croire qu'il existe un hypothétique avenir ...."
Pourquoi toujours ce ton méprisant ? comme si tu étais un demi dieu qui voit dans les autres moins que rien ?
2)Je lis avec attention tout ce que tu écris , et j'y vois très souvent de la sagesse . Ton énorme problème , dont tu n'es pas conscient , et qui t'empèche de continuer de grandir davantage , c'est que tu te crois déja arrivé , tu te crois déja un sage au dessus de tous les conditionements .
C'est pour cette raison que tu parles de toi à la troisième personne comme si tu était déja un Ramana Maharshi qui ne s'identifie plus à son corps , qui est au dela des pensées , des identifications .
Vois que tu n'es pas encore à ce stade , le simple fait que tu es méprisant (envers les femmes également ) prouve que tu n'as pas atteint la neutralité et la bienveillance des vrais sages libérés .
Tu es un être avancé , c'est certain , mais tu as encore à beaucoup progresser .
Et si tu parviens à ce que tu espères , tu seras modeste , accueillant , ouvert .
Vois que tu t'identifies à un rêve de sage . Tu le seras peut être un jour ...mais ce n'est pas le cas aujourd'hui .
jean,
c'est toi qui prêtes à gmc de telles choses, il n'y a aucun mépris dans ce qui est énoncé ici.
intoxication n'est pas un terme méprisant, c'est toi qui lui prêtes cet aspect.
pour les femmes, ce qui a été énoncé est simple lucidité que tu ne comprends pas car tu ne disposes pas de la même base référentielle; voici donc des données brutes, tu les compareras avec les tiennes:
au temps ou gmc se prenait pour un personnage, il a eu le parcours suivant:
- 3 couples strictement monogames (durée de temps 15 ans)
- dans les intervalles, plus d'une centaine de relations intimes
- environ 4000 entretiens et conversations avec des femmes lors des 5 dernières années sur des thématiques du type "c'est quoi, l'amour?"
- de plus, gmc lit dans un individu de l'autre sexe comme dans de l'eau claire
à l'inverse, voici le portrait que tracent les femmes de gmc: individu d'une quarantaine d'années, doté d'un regard extraordinaire, d'une voix magnifique et d'un toucher merveilleux, principale qualité: la droiture.
maintenant, ton mental peut effectuer son travail de comparaison s'il le souhaite avec sa propre connaissance du sexe féminin et il saura qui dispose du plus de données susceptibles de lui apporter la vision réelle de la situation...
gmc te confirme que le féminisme est une idéologie fasciste basée sur des mensonges, des contre-vérités et des omissions et n'ayant pour motivation que profit et avidité à l'exclusion de toute autre.
pour que certaines récoltent un peu plus de gloire et autres colifichets du même niveau, les principales victimes du féminisme sont les femmes elles-mêmes (aucune plainte, on ne reçoit que ce qu'on mérite) ainsi que les générations suivantes (un enfant sur deux se fait exploser la tête par la séparation -demandée à 85% par sa mère- de ses parents).
aujourd'hui, la société occidentale n'élève plus et n'éduque plus ses enfants. (en clair, cette société est d'ores et déjà morte dans l'essence, il suffit juste d'attendre)
pour la petite histoire, jean, à une époque ou gmc s'intéressait encore à cette guerre sordide, il a envoyé dix pages comme cela à toutes les associations de psychopathes et AUCUNE ne l'a traduit en justice pour propos sexistes ou diffamatoires....
et surtout ne crois pas que ce soit par pure grandeur d'âme.
en dernier lieu, pour comprendre le féminisme, dans tous leurs discours remplacer le mot "droit" par "privilège"....
"gmc"" , je ne doute pas de ta droiture .
Ce que je constate et regrette , c'est de voir à quel point , tu t'illusionnes totalement sur ce que tu es .
Tu écris :
" au temps ou gmc se prenait pour un personnage,...."
Voila , c'est bien ce que je t'écrivais ce matin : tu te crois déja au dela de l'identification .
C'est là ton drame !!!
Tu parles de ta grande expérience avec les femmes . Mais , toi qui a tout le temps à la bouche que les idées , les concepts sont illusoires , comment ne vois tu pas que tu utilises précisement des idées , des concepts .
Même en supposant que ces concepts soient justes , ce que je ne partage pas , ( le fait que des associations de femmes n'aient pas répondu à ta lettre n'est pas une preuve que tu aies raison . Si tu réfléchissais, , tu devinerais pourquoi elles n'ont pas répondu , et je suis convaincu que ce n'est pas , mais pas du tout pour la raison que tu crois !!! )
Le fait d'argumenter avec des IDEES nées de tes déconvenues avec les femmes montre : tu es comme tout le monde , englué dans les idées , que c'est ton mode de conscience , bien loin de la conscience des sages libres de la pensée et de l'identification . .
Relis le mot que tu viens de m'écrire , vois par toi même dans quel monde tu es : celui de l'Absolu , au dela des limites , des images , des conceptions , des jugements , de la pensée........ou celui que tout le monde partage : subjectivité , relativité , ignorance , émotion , pensées , jugements .......
Ne vois pas dans ma réponse une opposition à ce que tu es , je ressens envers toi , comme envers tous ceux qui sont sincères , un sentiment de complicité , de co-équipier . Je serai heureux de t'aider à ce que tu vois ton propre fonctionnement alors que tu te crois déja libéré . .
jean,
gmc est là où il est, ceci n'a absolument aucune importance. concernant le féminisme, gmc répond à des idées et ce qu'il dit n'est pas issu de déconvenues (soit dit en passant, il existe peu de mâles ayant un parcours en terre féminine aussi riche et fourni que celui de gmc), ce qu'il dit est pur constat, rien d'autre. que tu ne veuilles pas l'admettre est ton problème, pas celui de gmc.
le fait est que tu penses et crois ce que tu veux jean, ceci ne concerne pas non plus gmc, il n'a aucune image, on peut donc lui coller ce qu'on veut comme image sur le dos.
jean,
tu penses et crois ce que tu veux, ceci n'est pas le problème de gmc; tu lui colles ce que tu veux comme image sur le dos, ceci n'est pas son problème non plus, gmc n'a jamais prétendu s'appeler ramana maharshi.
le discours de gmc n'est valable qu'au moment et dans le contexte où il émerge, nulle part ailleurs.
en ce qui concerne le féminisme, ce qui est dit est pur constat; rien à voir avec des déconvenues (gmc ne connait pas beaucoup de mâles ayant eu un parcours aussi riche et fourni à ce niveau). là encore, tu crois ce que tu veux, gmc ne discute généralement de cela qu'avec des féministes ou pro-féministes, les hommes se situant au moins trois étages en-dessous en termes de maîtrise du langage.
gmc est où il est, ceci n'a aucune espèce d'importance à ses yeux, chacun en pense ce qu'il veut, ceci n'est pas non plus son problème.
gmc , crois tu que de parler d'un nombre de relations avec des femmes soit un argument qui a la moindre valeur ?
De toutes façons , pour une personne qui prétend être libéré des identifications , des concepts , vouloir convaincre de son niveau spirituel avec les arguments que tu donnes est triste .
Pour clore cette discussion inutile puisqu'il n'y a pas de vrai échange , je vais essayer d'utiliser un autre niveau d'arguments que les exploits sexuels .
Plusieurs fois , tu as écrit au sujet de la conscience sans pensée , de la Présence ressentie à ce moment là .
Si tu as vraiment expérimenté cela , tu sais par expérience que l'important n'est pas du domaine homme ou femme , ni du vrai ni du faux ,du juste ou du mensonge .
Il n'y a qu'une seule Conscience qui transcende .
Qu'on soit un homme ou une femme : la même Conscience , libre de tout .
Tu prétends être libre de l'identification à la personnalité. Comment expliques tu alors, puisque tu es sans concepts , sans jugements , sans amour propre , sans orgueil , que tu te vantes de tes exploits et que tu condamnes les femmes ?
Où est la Conscience au dela de l'image mentale , au dela de tout classement ?
Tu ne vois pas la gigantesque contradiction ?
jean,
gmc ne peut te répondre, il voit que tu as fait un commentaire mais il ne peut le lire (c'est à cause de cela qu'il a fait deux commentaires précédemment pour dire la même chose).
Gmc, je ne relèverai que le mot "fascisme" pour parler du féminisme : quelle méconnaissance historique! Oublierais-tu que le féminisme a été ( et est encore ) un mouvement juste, né de la lutte pour la simple égalité ? Oublierais-tu ce que signifie vraiment le mot fascisme ? C'est être fort léger que de l'employer à toutes les sauces. On a l'impression en te lisant de voir un sosie de Don Juan à qui il manquerait son idéal, le vrai libertinage, c'est dommage !
Marianne ne perd pas ton temps avec cet individu qui se parle à la 3ème personne !
C'est vrai que le cas GMC relève effectivement de la santé mentale !
J'ai trop de respect pour les personnes de ce site pour dire vraiment ce que je pense de cet individu !
Même si je lui reconnais des qualités d'analyses et de réflexions comme l'a relevé notre ami Jean; mais vraiment, Gmc vous avez un tel mépris et une condescendant par rapport à vos "frères et soeurs" ! C'est incroyable et en plus, vous ne vous en rendez même pas compte ! Alors là, cela dépasse l'entendement !
Je m'arrête là et je ne répondrais pas à votre fiel à venir !
Bien le bonsoir !
frères et soeurs...humains, je voulais dire !
désolée, j'arrête de polluer le post .
Mon présent ne vaut pas leur avenir. Ni CPE, ni CDI, moins de travail et plus de vie
jean,
le nombre de relations était juste un élément, gmc aurait pu te faire des tonnes sur le qualitatif, mais le sujet ne présente aucun intérêt.
gmc ne condamne personne, il regarde lucidement le monde phénoménal (d'autres appelés rumi ou milarepa ont fait les mêmes constats en d'autres lieux et à d'autres époques s'il te faut des références, les humains ne changent pas ontologiquement parlant).
l'union des contraires se rit des contradictions et des paradoxes, là où tu vois des contradictions, il n'y en a aucune. gmc s'exprime dans le relatif (comme toute expression) il s'exprime avec les outils du relatif sur des sujets relatifs dont il se fout royalement.
Marianne,
le féminisme a toujours été depuis l'origine un fascisme, ce qui guide ce mouvement s'appelle profit et avidité et ce, depuis l'origine.
qu'est-ce que la liberté dans un monde constitué exclusivement d'interdépendances?
qu'est-ce que l'égalité dans un monde constitué essentiellement de dissemblances?
qu'est-ce que la justice dans un monde où il est impossible de trouver un seul homme (ou une seule femme) juste?
des foutaises démagogiques...
pour comprendre ce qui anime les leaders d'opinion féministes, répondre à la question "autrui existe-il pour une femme quand il ne lui sert à rien?"); cela prend environ une demie-seconde à une femme pour répondre à cette question (d'autant plus que le simple fait de la poser donne la réponse).
pour mémoire, même s'il n'est pas de l'ordre du visible, le REEL pouvoir dans le phénoménal a toujours été détenu par les femmes et ce, depuis la nuit des temps; allez, deux références "culturelles":
"l'homme propose, la femme dispose" (françois 1er)
"nous qui gouvernons tous les hommes, ce sont nos femmes qui nous gouvernent" (caton)
donc le féminisme, c'est la volonté de pouvoir absolu, en clair le fascisme.
passe un mail à gmc, il t'en envoie dix pages si tu veux mais sois certain qu'elles sont désagréables à lire même pour une non féministe.
de toutes façons, votre démission généralisée de votre rôle de mères va anéantir tôt ou tard cette "culture", ce n'est qu'une question de temps.
brûlure,
le mépris n'est généré que par les connotations implicites que le mental impose à la perception des textes (du style, si moi je disais cela, cela voudrait dire que....) et par rien d'autre. gmc sait qu'il est mort, quoi de plus inférieur à un mort?
pour le fiel, gmc vous fais confiance, encore une promesse que vous ne tiendrez pas...;-)
Bonjour,
L’intérêt que vous portez à Voltaire m’incite à vous indiquer ceci :
Il y a deux ans une lecture attentive de sa Correspondance (treize volumes à la Pléiade) m’a conduit à publier un livre dont le contenu ne cesse de me surprendre, dans la mesure où la mise en relation de 1500 extraits environ de cette même Correspondance et des événements historiques sous-jacents ne paraît pas pouvoir laisser place au moindre doute sur le caractère délibérément faussé de l’image qui nous a été donnée de ce personnage.
Je souhaiterais vivement que vous puissiez partager mon extrême surprise en consultant, si vous le voulez bien, la rubrique "livres" du site :
www.cunypetitdemange.sitew.com
Tout à la fin de cette rubrique, là où apparaît une reproduction de la couverture de "Voltaire – L’or au prix du sang", un clic sur le mot "Voltaire" (à gauche, en bleu) vous permet d’accéder aux quarante premières pages du livre lui-même.
Cette façon quelque peu abrupte de venir vers vous ne fait sans doute que rendre compte de mon propre désarroi, car, si je ne me trompe pas, un énorme travail de réinterprétation reste à faire, et non sans conséquences diverses…
Très cordialement à vous,
Michel J. Cuny