Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

guerre et paix

A la question : « comment libérer les hommes de la fatalité de la guerre », Freud  a répondu : « peut-être n’est-il pas utopique d’espérer que l’influence de ces deux facteurs, la position culturelle et l’angoisse justifiée dans les effets d’une guerre future, metterront fin à la pratique de la guerre. (...) tout ce qui promeut le développement culturel travaille du  même coup contre la guerre »

 

La culture suffit-elle à faire éviter la guerre ?

 

L’état du monde durant le siècle dernier et le début du 21ème, démontre le contraire. Ces deux siècles ont connu un développement fulgurant de la culture. L’analphabétisme n’a cessé de régresser, le nombre de bibliothèques et de librairies est en augmentation constante de part le monde, l’accès aux connaissances et au savoir scientifique s’est largement démocratisé, mais les guerres sont toujours là. On a atteint des degrés inimaginables dans les horreurs qu’elles peuvent provoquer. La culture a même été souvent utilisée pour justifier les massacres, les nazis ont même voulu légitimer l’élimination d’une partie de l’humanité par le recours à la culture scientifique.

 

Freud s’est-t-il trompé ?

Les hommes sont-ils condamnés à se faire perpétuellement la guerre ?

Doit-on avoir recours à autre chose que la culture pour éviter cette fatalité ?

Commentaires

  • salam
    je pense que la modernité et le culte de la performance ont produit un homme plus capable , encore plus confiant en lui , mais aussi plus immoral , la crauté devient alors acceptable , la barbarie comme necessaire pour protéger le moderne .....
    il s'agit de l'envers de la culture dont l'industrialisaion est en soit cause..

    bien a vous

  • Il n'y a que la sagesse qui puisse arrêter la guerre : faire la paix en soi-même pour pouvoir l'offrir à autrui... Mais cela ne peut concerner qu'une poignée d'individus. La vie, pour continuer de se propager, a besoin simultanément de destructions multiples et incessantes. La peur, la haine, l'orgueil, la jalousie etc sont là, en permanence, pour servir de déclencheurs.
    Hier je suis tombé sur cette phrase de Jean Rostand : "Nous paierons très cher le privilège d'être devenus des dieux par la puissance, avant d'avoir mérité d'être des hommes par la sagesse".

  • La guerre c'est le metier de l'homme blanc.et la paix aussi.

  • J'ai tendance à croire que la guerre est un des moteurs de l'Histoire mais un moteur qui tourne à l'envers.. Par ailleurs Freud n'a pas tout fait tort, dans la mesure où ce développement culturel se dote d'un idéal moral.
    RAFRAFI

  • Culture ou civilisation, je ne vais pas relancer la dispute, mais la civilisation occidentale donne volontiers la barbarie comme son contraire. Or, nous savons que des sommets de barbarie ont été atteints par des sommets de cette civilisation. Contre ce qu'elle prétend, la barbarie est partie intégrante de la civilisation - ou l'une et l'autre ne sont que les deux faces de la même monnaie - et en particulier de la civilisation technicienne que l'Occident a développée. A cause de cela, je chéris plus que celle-là les civilisations qui n'ont pas développé cette forme de civilisation. Elles ne l'ont pas développé parce que leur pensée collective était orientée vers d'autres horizons. Elles ont eu le malheur de ne pas comprendre à temps ce que développait la civilisation occidentale.

Les commentaires sont fermés.