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kalima - Page 20

  • Connais-toi toi même !

    "Connais-toi toi même", injonction tatouée sur ce qui fut le nombril du monde : le temple d’Apollon. Mais une connaissance de soi est-elle possible ?

    Telle une bougie qui ne peut éclairer sa base, qu’au moment où elle finit de se consumer, seule la mort est capable de nous révéler à nous-même tels que nous sommes.

    © Saïd Bailal

  • Deux siècles de bavardage

    18ème siècle : Feuilletant "la Mécanique céleste", Napoléon fit remarquer à Laplace qu'il n'y était nulle part fait mention de Dieu. "Je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse", rétorqua le savant. Laplace affirmait alors que grâce à la science on pouvait tout expliquer. Pour lui : "Nous devons donc envisager l'état présent de l'univers comme l'effet de son état antérieur, et comme la cause de ce qui va suivre. Une intelligence qui pour un instant donné connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent, si d'ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l'analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l'univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, et l'avenir comme le passé serait présent à ses yeux. " 20ème siècle:  En 1986, Sir James Lighthill, physicien de renommée mondiale, déclara devant une réunion de la Royal Society et de la British Academy : " Nous voulons collectivement présenter nos excuses pour avoir induit en erreur le public cultivé en répandant, à propos du déterminisme des systèmes qui satisfont aux lois newtoniennes du mouvement, des idées qui se sont, après 1960, révélées incorrectes." Entre ces deux déclarations, et durant deux siècles, il y a eu beaucoup de bavardages

     

  • Les regrets de Newton

    Alors que le grand Issac Newton gisait sur son lit de mort, quelqu'un lui demanda ce qu'il regrettait le plus en quittant ce monde. A la surprise général de ceux qui l'entouraient Newton répondit "ce que je regrette le plus c'est de ne pas avoir connu le plaisir de la chair". En effet, Newton n'avait jamais connu de femme. Hélas pour lui, il était trop tard quand il a réussi à mesurer la gravité de la chose.

     

    © Saïd Bailal

  • Lettre ouverte à l'homo-sapiens

    Les strates de la stratosphère ne sont plus sphériques,
    depuis que l'Homme, cet "accident biologique" a nommé cette course effrénée de spermatozoïdes amour !

    Les strates de la stratosphère ne sont plus sphériques,
    depuis que Kepler et son orchestre mathématique rythment la danse en solo de chacune de nos galaxies !

    Hooooooooouuuuuu !
    Je te conspue Homo-sapiens,

    toi et tes érections,
    de fer et de béton,
    offertes à l'orgasme suicidaire des talibans !

    Hoooooooouuuuuuuuu !
    je te hue race supérieure,

    Que le verbe renie ta chair,
    Que la parole soit rendue au désordre de l'atome,
    Que survienne un autre Adam,
    et nul besoin de Satan,
    pour lui faire croquer la pomme !

    Hoooooooouuuuuuuuu !
    je te conspue Homo-sapiens,
    bug de l'an zéro de l'univers
    © Saïd Bailal

  • Paroles d'un vieil indien

    Je suis un vieil Indien, mais je refuse de marcher en file indienne

    Je suis hors d’atteinte,
    Hors du temps,

    Hors de votre temps,
    Celui que vous mesurez avec le tic-tac de vos horloges,
    Hors du temps que vous épuisez avec vos comptes à rebours,
    Et qui s’évanouit dans vos rêves,

    Moi, je veux vous parler d’un autre temps,
    Du temps qui a échappé au Big Bang,
    Et dont l’unité de mesure est l’éternité,
    Du temps qui ignore hier et n’engendre point de futur,
    Du temps dont je suis l’horloge parlante,
    Moi, le vieil Indien qui refuse de marcher en file indienne,

    Je suis Arabe !
    Adorateurs du Billet vert, construisez vos tours,
    Elles ne m’intéressent plus,

    Je suis Juif !
    Et vos gaz ne peuvent plus m’asphyxier,

    Je suis Manouche !
    Et vos poules ne sont pas assez grasses à mes yeux,

    Vous me reconnaissez ? - Non !

    Alors, inutile d’interroger vos fichiers,
    Inutile de feuilleter vos dictionnaires,
    Mon seul diplôme, C’est mon casier judiciaire,
    Aussi vierge que les pages de vos manuels d’histoire,

    Il vous suffit de donner la parole à vos non dits,
    Il vous suffit de lire le silence de vos constitutions,
    Pour me reconnaître,
    Moi, le vieil indien qui refuse de marcher en file indienne.


     © Saïd Bailal